Lorsque je rencontre mes mariés pour la première fois, je leur parle de ma façon de travailler, de mon approche de la photographie de mariage et bien sur de retouche. Bien souvent, les clients ont un a priori sur la retouche et me citent directement les exemples extrêmes de la photographie de mode et photoshop. Voilà pourquoi, je pense qu’il est important de faire un point sur ce sujet.
J’ai pour habitude de dire que je ne retouche pas les photos, je les retravaille. D’ailleurs, dans le milieu photographique, on va plutôt parler de post-traitement que de retouche.
Le post-traitement de mes photos fait partie intégrante de ma démarche artistique et de mon style. Mon but n’est pas de truquer les images mais de magnifier mes photos : intensifier une émotion en accentuant le regard, rendre une image intemporelle en passant en noir et blanc, ou encore rehausser les couleurs ou les belles lumières d’un coucher de soleil. L’important pour moi est de ne jamais dénaturer l’histoire.
En tant que photographe professionnel, j’utilise le format RAW, un format de photo brut et non compressé (contrairement au jpg), ce qui pourrait s’apparenter au négatif d’antan. Toutes les photos que je livre à mes mariés sont donc obligatoirement post-traitées.
J’utilise un logiciel que se nomme Lightroom. Ce logiciel destiné aux photographes permet de tirer le meilleur parti des images produites. J’utilise Photoshop dans de très rares cas, et je vous dire lesquels.
Les sorties d’églises : Il faut savoir qu’il n’y a aucune formation pour les invités au lancé de pétales ou au soufflage de bulles. Je me retrouve la plupart du temps avec des paquets de riz, de pétales, ou de confettis devant le visage de mes mariés ou répartis sur un des côté de la photo, donc je répartis les pétales délicatement.
Les lâchers de lanternes : Je réalise de nombreux mariages en bords de mer donc rarement sans vent. J’harmonise un peu la photo en répartissant judicieusement les lanternes dans le ciel.
Et le lancer de bouquet : Lorsque la mariée lance le bouquet, la première chose qu’elle fait c’est se retourner pour savoir quelle copine s’est emparée du précieux présent. Donc sans photoshop, il est complexe d’avoir la mariée et les filles qui attrapent le bouquet sur le même cliché.
Pour un mariage normal ou je traite environ 650 photos, il faut compter environ 3 jours devant mon ordinateur.
Si le décor n’est pas indispensable, les accessoires eux sont incontournables. Fausses moustaches, lunettes psychédéliques, chapeaux à paillettes, et bien sûr les indémodables perruques et boas colorés.
Inutile d’investir des fortunes dans ces accessoires car ils vont être maltraités et se retrouvent souvent sur la piste de danse.
On peut faire le photobooth à tout moment dès le vin d’honneur. Tout dépend de l’ambiance de votre mariage, et du style de photobooth. J’ai une préférence pour l’animation photobooth mariage entre le fromage et la pièce montée, il y a souvent une baisse d’ambiance à ce moment-là, c’est l’outil idéal pour relancer l’ambiance avant la soirée dansante.
Si vous réservez ma prestation, l’animation photobooth est automatiquement comprise dans mon forfait. Sans supplément de prix, je monte un ministudio photo et je fournis une valise pleine d’accessoires festifs. Je peux m’occuper du décor ou du fond mais c’est payant.
Importer des combis Volkswagen du Mexique pour les transformer en photobooth, c’est l’idée folle de Gauthier propriétaire de la salle le Colombier du Manoir.
Vous allez surprendre vos invités, et louer le photobus pour sa soirée, c’est l’assurance de passer un excellent moment avec vos invités.